La création est l'acte magique de production d'un nouvel objet à partir de la réunion de plusieurs composants.
Cet acte requiert la possession du savoir. Ce savoir peut-être une connaissance, une intuition, un savoir-faire, une inspiration, etc.
L'aspect magique de la création, associé par exemple dans la société chrétienne aux seules puissances mystiques (Dieu le créateur, ou invention du diable), tiens également à l'esthétique du produit, au mystère du processus de fabrication, au pouvoir du créateur (du à l'objet créé). Cet aspect esthétique peut être prédominant dans certains domaines comme les arts. La création est fortement liée aux féés et le processus de création gagne à être libéré de contraintes purement rationnelles.
C'est un acte émancipateur en ce qu'il permet l'acquisition de nouveaux outils.
La résistance est un concept formalisé par Seth Godin pour expliquer et dépasser les défauts de créativité de certains processus de production.
L'acteur principal est l'artiste. Il peut souhaiter ou non donner du sens à son œuvre en tentant d'utiliser des codes sociaux plus ou moins répandus. Il peut être soumis à des contraintes d'ordre fonctionnel, esthétique, culturel, etc.
Exemples: Objet technique:
Objet artistique:
La phase de concrétisation de l'œuvre, où elle rencontre son public. L'acteur principal devient le public. Parfois le créateur en est totalement dépossédé. La création est alors interprétée selon les codes de son public et peut dans certains cas les impacter. Le processus entre alors dans une dynamique auto-entretenue, la compréhension de l'œuvre évoluant avec les codes du public. Le créateur n'avait pas forcément anticipé la compréhension de son œuvre. Parfois il omet volontairement d'y penser.
Exemples:
L'innovation est une sous-catégorie de la création qui est censée être une création nouvelle. De part cet aspect de nouveauté, l'innovation est censément associée à une rupture (a priori positive)dans la qualité, les performances, l'efficacité du produit. Le terme a donc jouit d'une intense utilisation par le marketing qui a fini par écœurer le public jusqu'à en faire dégénérer le sens vers celui d'un produit seulement repackagé, n'apportant rien de nouveau.
Un produit est une instance d'une technologie issue du processus de création. Cette technologie possède une bidouillabilité qui reflète sa capacité à être réparable et améliorable. Afin d'éviter le processus de prolétarisation de l'utilisateur, il convient de penser à la bidouillabilité du produit tout au long de sa conception.
Pour reprendre la formalisation informatique, penser au concept de la programmation orientée objet. On peut aussi adopter le point de vue systématique (science de la classification) et du point où elle interfère avec la sémiotique (science de la signification).
Le droit d'auteur protège une instance d'un objet (exemple: un morceau de musique en particulier), tandis que les brevets protègent la classe ou le constructeur d'un objet (exemple: le concept du moteur à vapeur).
Le droit d'auteur est nécessaire et positif (par ex. pour le progrès lorsqu'une licence libre est utilisée). Le brevet est toxique et empêche l'innovation (cf. Against intellectual monopoly).